c’est la vie
Endormie dans le corps chaud maternel
Protégée dans mon berceau fusionnel
J’ai été expulsée dans la froide lumière de la vie
Suffoquant de la douleur de mon premier cri
Depuis je flotte dans le vent imprévisible du jour
Me posant parfois sur les rives de l’amour
Espérant sans relâche réchauffer mon coeur
Auprès de la flamme rassurante de ses ardeurs
Le temps court et m’emporte dans ses tourments
De mille façons illusoires Je me distrais pourtant
Légère et fragile de l’incertitude de mon chemin
Je tournoie et virevolte dans le souffle de ce monde d’airain
C’est ma vie, c’est notre vie, c’est la vie
Bien éphémère que nous gardons précieusement
Mais qui s’échappera un jour inexorablement
coeur abandonné
une ligne dans presse ou un peu plus car c’est la saison d’en parler et tant de souffrances obscures, sourdes ,muettes
je te dédie ce billet à toi l’inconnu qui est mort dans le froid de la nuit à Paris sur la place de la Concorde
ce soir là il avait un coeur de papier
froissé , abimé , déchiré
par les morsures du passé
par le présent morcellé
sur le sol froid il s’est couché
telle une poupée désarticulée
qui ne veut plus avancer
vers des lendemains désanchantés
les mots qui roulent sur le papier
comme des flots d’émotions acérées
ne guerissaient plus son âme usée
prête à s’envoler enfin libéree
dans la douceur de l’éternité
oui oui je suis encore là
ce n’est pas une désertion mais un break un petit break d’écriture et de confidences.
je reviens sur mon blog avec sujet qui me tient à coeur : la folie ordinaire de notre société
cette folie nous en sommes tous responsables passivement ou activement
bonne lecture
Les images de ce film culte SOLEIL VERT me reviennent en mémoire: une firme toute puissante distribue à une population affamée des biscuits de soleil vert, unique nourriture dans un monde poubelle où la flore, la faune la vie dans toute sa merveilleuse diversité n’existent plus. Délire de l’imagination d’un cinéaste ou vision prémonitoire de notre avenir? PAR NOTRE FOLIE ORDINAIRE DEVIENDRONS NOUS NOS PROPRES FOSSOYEURS?
ce que je ferai
p>Encore une bonne résolution de la rentrée: chaque jour je ferai sur mes blogs un petit commentaire sur l’actualité et je proposerai une citation pour alimenter vos réflexions de la journée ou de la nuit…………..
JE NE PERDS PAS DE VUE MES ARTICLES SUR LE PARANORMAL QUI VONT PROCHAINEMENT ALIMENTER MES RUBRIQUES.
L’essence de la beauté
Il en est de la beauté, comme il en est de l’amour : ce sont des mots que nous employons constamment, mais dont le contenu est extrêmement confus. Nous avons toutes sortes d’opinions sur la beauté. Nous parlons d’une belle voiture, d’un beau match de foot, d’un beau tableau, d’une belle femme ou d’un bel arbre, mais pour dire quoi exactement ? Pour qualifier un désir? Une excitation émotionnelle? L’auto-satisfaction d’un jardinier qui vient de tailler une haie au carré? Celle de notre érudition en matière d’histoire de l’art? Nous ne savons pas ce que c’est que la beauté.
Le plus souvent, si nous sommes mis au pied du mur pour justifier nos propres opinions, nous nous en tirons par une porte de sortie évasive : de toute façon, la beauté, c’est « subjectif ». C’est en fait parler pour ne rien dire.
Que l’appréhension de la beauté soit subjective, cela, personne n’en doute ; ce qui fait problème, c’est bien plutôt de savoir ce qui peut bien donner lieu à cette expérience qu’est l’expérience de la beauté. Y a-t-il des conditions nécessaires, universelles pour que l’expérience de la beauté se manifeste en nous ? La beauté tient-elle à l’objet, ou est-elle seulement dans l’esprit de celui qui contemple ? La beauté est-elle dans le regard ou dans la chose regardée?
* *
leçon de philosophie *
© Philosophie et spiritualité, 2003, Serge Carfantan.
Le site Philosophie et spiritualité autorise les emprunts de courtes citations des textes qu’il publie, mais vous devez mentionner vos sources en donnant le nom du site et le titre de la leçon ou de l’article.
célèbres ou non
jeunes ou moins jeunes , il y a de la beauté dans chacun de nous
ESMERALDA
Ta sombre chevelure de gitane par le vent effleurée
caressait doucement ton visage tout encore émerveillé
les yeux perdus dans les étoiles et le corps sur le sol allongé
tu tendit la main pour sentir encore la chaleur de ton aimé
Qu’ils étaient doux ces instants de désirs partagés
avivés par ces mots impudiques à ton oreille murmurés
tu as senti le plaisir au fonds de toi trésaillir
puis comme une eau vive ruisseler et jaillir
en soubresauts insaisissables dans ton corps brulant
de l’attente fiévreuse de l’orgasme fulgurant .
Délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés
vous avez ensorcellé la belle aux jupons parfumés
mais quel amant a t il pu conquérir celle qui était si convoitée
serait- ce l’impétueux Phoébus délivré de son armure dorée
ou bien celui qui tait son nom d’archange déchu tombé du ciel étoilé.?
Impétueuse Esméralda ta vie au bourreau sera livrée
pour avoir de ta jeunesse et de ta beauté ennivré
celui qui par ses voeux de chasteté ne pouvait te posséder.
HABITS DE PAPIER
cette nuit j’ai révé que je gravissais un sentier escarpé
une force obscure m’interdisait de me retourner
à chaque pas je ressentais l’effort des pas précédents
et la fatigue des gestes passés à chaque mouvement.
ce matin je me suis éveillée sur le sentier de ma vie
à mi parcourt du commencement et du fini
refusant de me retourner sur mes chagrins passés
effrayée d’affronter ce devenir limité.
cette nuit j’ai révé d’un félin à la robe flamboyante
saisissant de ses crocs acérés mes mains tremblantes
qui rougeoyant de sang tentaient malgré la douleur de caresser
comme pour l’apprivoiser cet animal sauvage et pourtant si familier
ce matin je me suis éveillée sur le sentier de ma vie
tenaillée et blessée par mes souvenirs enfouis
refusant encore une fois de les affronter
et tentant vainement de les oublier.
rêve et réalité se sont entremêlés
par la magie de la pensée
il me vint alors comme une évidence
que pour traverser sereinement notre existence
nous devions quitter nos habits de circonstance
et regarder avec humilité notre destinée.
MA PETITE C…………………….
Une parole entrainant l’autre nous nous sommes disputés
loin de garder toute retenue notre verbe a chaviré
les mots ont jailli comme des pointes mal aiguisées.
Ah non , ce n’était pas du Molière pour la spiritualité
ni du shakespeare pour le drame et son intensité
ni du Feydeau pour le comique échevelé
encore moins de l’Audiard pour sa gouaille sans vulgarité
Non, de simples insultes inodores et sans saveur
plates, ternes, affligeantes par leur manque de fraicheur
des grossièretes gorgées de brutalité et de ranqueur
des invectives tout en muflerie et lourdeur.
Envolées la bienséance, la correction la courtoisie
au placard les mignoneries, les politesses et la galanterie
foulées au pied le raffinement la politesse et l’esprit.
Ah me direz vous que se sont ils dit?
Etant l’auteur de ce modeste écrit
je tairais mes propres cuistreries.
Quant à ma petite personne
je n’étais pas l’adorable conne
de Gainsbourg lorsqu’il chantonne
Mon lot furent les butorderies en « asse »
tout d’abord simple connasse
qui par définition est une conne pétasse
la pétasse étant une prostituée occasionnelle
à la différence de la radasse
qui est une péripatéticienne habituelle.
Que Dieu me préserve, j’ai échappé à la pouffiasse
qui est une une radasse boudinée soit une grognasse
Je me suis couchée vraiment bien habillée
de toutes ces fantaisies et de ces amabilités
ce matin je me suis réveillée tout à fait décidée
que l’humour sera en toutes occasion mon arme acérée
ma botte secrète qui me guérira d’être mal aimée.
merci à vous Alexandre
un grand merci à vous Alexandre pour votre commentaire
mon blog c’est mon journal intime j’y jette mes émotions comme on verse les larmes de chagrin
oui je n’arrive pas à cicatriser les plaies de l’absence et je m’apercois que nous sommes nombreux à porter nos fardeaux
les chagrins s’accrochent aux mots et les mots en s’envolant soulagent la peine
je vous embrasse cordialement patricia
EMOTION SANS CONTREFACON
Nos émotions vont et viennent dans l’instant
elles ondulent comme les vagues de l’ocean
vers le haut , vers le bas, toujours en mouvement
comme les aiguilles d’un réveil déchirant le temps.
Nos émotions sont sans contrefaçon
parfois, leur intensité obscurcit notre raison
enflamme notre âme et use notre coeur de coton
comme la lumière brulant les ailes du papillon
nos émotions sont nos joies et nos peines
tantot elles illuminent notre vie de porcelaine
tantot elles l’immerge dans le noir de nos chaines
comme l’ébène de la nuit recouvrant la plaine
Nos émotions nous les avons longtemps combattues
par peur de souffrir ou d’être vaincus
refoulées,ignorées,méprisées elles sont pourtant revenues
comme le torrent inondant la terre sans retenue.
UN AUTRE MOI
Il faut en toute occasion raison garder
et il est bon de rappeller avec honnêteté
qu’à trop se frotter aux milieux obscurs et nauséabonds
c’est notre âme que nous perdons
Ne faut- il pas être pétri dans la même chaire putride
pour se servir des mêmes armes assassines
que celles brandies par ceux que nous combattons?
Souvent je me retoune et je vois
un visage qui me ressemble mais qui n’est pas moi
cette expérience forte et terrible
a t -elle débusqué l’animal perfide
qui dormait au fond de moi?
Je veux remonter à l’air libre
respirer le parfum des jours rayonnants
je veux remonter a l’air libre
oublier avec toi mes moments d’égarement
A L’ENCRE DE MES REGRETS
j‘ai joint les mains pour retenir la source de vie
j’en ai rafraichi mon visage flétri par le vent
j’ai bu les gouttes sucrées que j’ai volées au temps
mais elle s’est échappée de mes doigts comme la pluie.
j’ai joint les mains pour retenir le temps de vos vies
je l’ai serré si fort contre mon coeur aimant
que sur mes joues se sont déposées des larmes de sang
mais il s’ést échappé de mes doigts comme l’oubli
que reste t-il de nous et de nos instants d’émotion
de nos joies de nos peines et de nos amours?
que reste t-il de nous lorsque se termine notre séjour
si ce n’est le souvenir qui s’efface avec les saisons?
alors pour supporter la blessure vive des épines de l’absence
la douleur effrayante de l’adieu et du plus jamais
je redessine à l’encre de mes sentiments et de mes regrets
les visages tant aimés de mon enfance.
je dédie ce modeste poème à ma grand mère et à ma petite mère
qui m’ont fortifiée de leur amour et de leur tendresse.
SABLE DE VIE
Ce matin j’ai volé un reflet dans le miroir du vent
celui de mon visage lisse et immaculé du temps
celui de mes yeux ,de jeunesse impétueuse, brillants
celui de ma chevelure brune sans cheveux blancs.
Ce matin j’ai volé un instant dans le miroir de la vie
celui de la tendresse et de la chaleur d’un nid
celui de la force des liens qui unit
celui de mon enfance bercée d’amour infini.
Ce matin je me suis vue dans le miroir du temps
changeante au gré des évènements
multiple au gré des circonstances et des moments
et pourtant, une, indivisible dans mes sentiments.
La vie ressemble aux grains de sable doré par le soleil
douce, chaude, brulante parfois
elle coule inexorablement entre nos doigts
pour laisser nos mains vides de l’ultime sommeil.
AMOUR SUR INTERNET
l’amour sur internet est-il infidélité?
Parmi nos cinq sens l’occident privilégie la vue dans la quête du plaisir amoureux.
regardez autour de vous.
de partout ( cinéma, télévision,publicité,,magazines,littérature etc… le corps est exposé, dévoilé jusqu’à la nudité la pus intime.
Non, pas le corps de tout un chacun avec ses imperfections et ses diversités mais un corps magnifié, un corps idéalisé un corps rajeuni un corps né de nos fantasmes.
Le corps doit être toujours plus beau, plus ferme,toujours plus plus plus.
Sans ce corps point de salut ; alors les femmes et maintenant les hommes se lancent dans une course effrénée au rajeunissement ( séances de bronzage, de musculation,techniques de remodelage du corps, et en dernier recours chirurgie esthétique…)
Je ne discuterai pas sur l’instrumentalisation de cette quête du corps parfait par les médias et les puissances financières et économiques ce n’est pas mon propos car peu importe l’origine de cette recherche elle existe elle est bien là elle nous tenaille et nous empoisonne l’existence….
En effet il faut sacrément être musclé du cerveau pour s’accepter tel que l’on est surtout quand on avance en âge…
Osez me dire que vos kilos en trop, votre petit ventre rond, vos rides au coin des yeux ou les cheveux blancs sur votre front ne vous ont jamais gène dans votre expression amoureuse!!!!
on a beau se dire que le corps n’est pas tout dans la relation amoureuse ( heureusement!!!!)on a du mal à accepter que notre partenaire puisse éprouver une excitation sexuelle à la vue d’un corps plus beau plus ferme plus mince ou plus rond , ou plus jeune .
Nous ne sommes pas toutes des MME de Pompadour qui pour entretenir la flamme de son amant organisait des soupers fins avec des demoiselles pleines de fraîcheur et aux formes toutes prometteuses de plaisirs renouvelés. et nos partenaires ne sont pas tous des louis XV qui ont besoin de ces raffinements pour nous chérir sensuellement.
Il n’empêche il ne faut pas se voiler la face, les sites pour adultes dits avertis explosent et ne se sont jamais portés aussi bien.
ces sites sont relayés par les tentations des sites de rencontre et la facilité des dialogues , le tout avec la possibilité de brancher sa cam et voir l’intimité de l’autre.
par curiosité branchez vous sur AIM, ou sur les sites de messenger et vous verrez
bien souvent ce sont des hommes et des femmes mariés ou vivant en couple qui recherchent un plus….
pas forcément une rencontre directe mais le plus souvent une excitation par la vue un dial hot pour finir par une masturbation commune en live!!!!!
ALORS ME DIREZ VOUS L’AMOUR SUR INTERNET EST IL UNE NOUVELLE FORME D’INFIDÉLITÉ?
chatter c’est tromper / article du Monde
infidelite sur internet